SORCIÈRES [projet en cours]

Dans cette maison de famille où plusieurs générations semblent encore cohabiter des choses étranges se passent : des bruissements, des voix, des ombres, des accidents de la route à répétition, des mystérieuses rencontres. Nouvelle venue dans le village, elle est regardée, rejetée, jugée par son voisinage. L’idée de porosité entre intérieur et extérieur a été au départ du dessin de l’espace scénographique.

Commencer par une maison et en couper un coin. Naissent alors trois espaces fragmentés et esquissés qui créent des circulations en multipliant les portes autour d’un axe central. Parce qu’il y a eu un incendie dans cette maison, il ne restera qu’un squelette noirci du refuge que cette femme avait trouvé. Le bois de la maison est travaillé avec une technique japonaise - le Shou Sugi Ban -, dont le brûlage permet en réalité de protéger la matière. L’incendie sera alors magnifié et pérennisé dans les murs. Quittant le réalismes du départ (mobilier, accessoires, tapisseries), des évènements étranges - imperceptibles ou spectaculaires, absurdes ou paranormaux - contaminent cette maison.